Actu people : Michel-Edouard Leclerc et Isa, c'est fini !!!!!
Toutes les rédactions sont en émoi : LE couple star des années 80, 90 et 2000 vient d’annoncer sa rupture. Ce divorce a été officialisé via un site web, et l'information s'est répandue comme une traînée de poudre sur toutes les ondes. C'est un choc, disons-le, tellement ce couple était soudé : d'un côté, Michel-Edouard Leclerc, patron médiatique de l'une des principales chaînes de magasins de grand distribution, toujours à l'affût d'un coup médiatique. Et de l’autre, la fameuse Isa, qui devra faire ses valises d'ici à 2020.
Isa, vous la connaissez. Mais si. Vous ne connaissez qu'elle. Vous la croisez même tous les jours, cette starlette des années 80-90, qui commence à être passée de mode. Il faut reconnaître qu’elle traîne une réputation un peu sulfureuse : elle n'est pas très class, elle n'a aucune ascendence noble à son pédigrée, et elle a tout du “gros tas”, comme on dit en langage populaire.
Vous ne voyez toujours pas ? Allez, je vous aide : Isa. ISA. I.S.A., pour “Imprimé Sans Adresse”.
Ou si vous préférez : le bon vieux prospectus publicitaire qui déborde de votre boîte aux lettres et qui attire votre œil de consommateur occidental en manque à grand coups de réduction racoleuses.
Je sais, c'est tiré par les cheveux. Mais je suis cabot, que voulez-vous !
Pauvre ISA. Après avoir filé le parfait amour avec Michel-Edouard, lui avoir donné beaucoup, mais alors beaucoup de beaux enfants sonnants et trébuchants dans les allées de leurs grands magasins, elle se retrouve jetée à la porte, balancée comme une vieille chaussette à l'orée de ses quarante ans. Abandonnée pour une plus jeune, plus sexy, plus pimpante : j'ai nommé App Leclerc, cette redoutable petite ingénue qui affiche toutes les jolies pubs de la grande distribution sur votre iPhone. Avec App Leclerc, ce n'est plus racoleur, ce n'est plus sale, ce n'est plus polluant : c'est de l'info ! Mais si, mais si… il n'y a aucune velleité marketing derrière, aucun ciblage comportemental, nada… Juste cette noble volonté de sauver notre planète de cette vilaine ISA.
Personnellement, je ne l'ai jamais trop aimée cette ISA. Dans la famille “I pour Imprimé”, j'avoue un faible pour l’ascendances noble : papiers de création, mises en page originales, travail de la typo, impression de qualité, expérience de l’objet publicitaire originale, bref, tout ce qui fait que l’objet papier va matérialiser la relation avec le client, et laisser un souvenir durable. ISA, elle, il faut bien l'avouer, le principal souvenir qu'elle laisse, c'est le voyage mensuel à la déchetterie pour s'en débarrasser.
Pourtant, il ne faudrait pas accabler ISA de tous les maux : la jeune et sexy App Leclerc, elle n'est pas si net que ça. Facture énergétique, coût écologique des terminaux mobile, pollution causée par les data centers, affaiblissement de la filière papier, sans parler de la fracture numérique… à bien y regarder, ce n'est pas la panacée. Mais elle est so sexxxxxxxy…
Alors, cher Michel-Edouard, je vous en conjure, soyez raisonnable : je sais, vous êtes lassé d'Isa, elle n'a plus rien à vous apporter, vous en avez retiré tous les bénéfices que vous en attendiez, et elle ne présente plus aucun intérêt pour vous. Mais attention, en annonçant publiquement votre divorce dans dix ans, vous jetez l'opprobe sur toute la famille “Imprimé”. Pourtant celle-ci rassemble des trésors de noblesse, des perles de créativité, des idées magistrales de relation personnalisée avec vos clients. Bref, de quoi dorer et redorer votre blason et remplacer légitimement le bleu de votre enseigne par un vert tendre et craquant.
Là, avec votre campagne “Zéro Prospectus”, vous êtes en train de faire de tous les membres de cette famille des “has been”, alors qu'ils ne le méritent pas.
Et puis, en lançant aujourd'hui des promesses pour dans dix ans, alors que vous pourriez prendre des mesures efficaces immédiatement, ça me donne l'impression d'un candidat à une élection qui prendrait des engagements uniquement pour être élu. Et une fois élu…
Allez, trêve de plaisanterie : je ne digère toujours pas cette campagne “Zéro Prospectus”. Je comprends la démarche, même si je la trouve opportuniste. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle va causer des dommages durables à l'industrie de l'imprimerie et aux professionnels du marketing direct.
Donc, pour conclure, j'ai envie d'écrire :
“Cher Michel-Edouard,
Je pense que vous êtes entouré de gens qui ne maîtrisent pas les subtilités de l'imprimerie moderne, et qui vous conseillent mal. A terme, vous allez probablement dévaloriser l'image de votre entreprise avec votre opération “zéro prospectus”. Il existe pourtant des solutions simples, immédiates et efficaces d'un point de vue écologique et économique que vous pourriez mettre en place dès aujourd'hui. Vous voulez engager votre entreprise dans une vraie démarche écologique ? C'est noble, mais dans ce cas, n'écoutez plus vos conseillers marketing, ils sont nuls et has-been. Faites plutôt appel à des gens qui connaissent leur métier et qui sont en phase avec leur époque. A votre disposition si vous souhaitez en discuter.”
Isa, vous la connaissez. Mais si. Vous ne connaissez qu'elle. Vous la croisez même tous les jours, cette starlette des années 80-90, qui commence à être passée de mode. Il faut reconnaître qu’elle traîne une réputation un peu sulfureuse : elle n'est pas très class, elle n'a aucune ascendence noble à son pédigrée, et elle a tout du “gros tas”, comme on dit en langage populaire.
Vous ne voyez toujours pas ? Allez, je vous aide : Isa. ISA. I.S.A., pour “Imprimé Sans Adresse”.
Ou si vous préférez : le bon vieux prospectus publicitaire qui déborde de votre boîte aux lettres et qui attire votre œil de consommateur occidental en manque à grand coups de réduction racoleuses.
Je sais, c'est tiré par les cheveux. Mais je suis cabot, que voulez-vous !
Pauvre ISA. Après avoir filé le parfait amour avec Michel-Edouard, lui avoir donné beaucoup, mais alors beaucoup de beaux enfants sonnants et trébuchants dans les allées de leurs grands magasins, elle se retrouve jetée à la porte, balancée comme une vieille chaussette à l'orée de ses quarante ans. Abandonnée pour une plus jeune, plus sexy, plus pimpante : j'ai nommé App Leclerc, cette redoutable petite ingénue qui affiche toutes les jolies pubs de la grande distribution sur votre iPhone. Avec App Leclerc, ce n'est plus racoleur, ce n'est plus sale, ce n'est plus polluant : c'est de l'info ! Mais si, mais si… il n'y a aucune velleité marketing derrière, aucun ciblage comportemental, nada… Juste cette noble volonté de sauver notre planète de cette vilaine ISA.
Personnellement, je ne l'ai jamais trop aimée cette ISA. Dans la famille “I pour Imprimé”, j'avoue un faible pour l’ascendances noble : papiers de création, mises en page originales, travail de la typo, impression de qualité, expérience de l’objet publicitaire originale, bref, tout ce qui fait que l’objet papier va matérialiser la relation avec le client, et laisser un souvenir durable. ISA, elle, il faut bien l'avouer, le principal souvenir qu'elle laisse, c'est le voyage mensuel à la déchetterie pour s'en débarrasser.
Pourtant, il ne faudrait pas accabler ISA de tous les maux : la jeune et sexy App Leclerc, elle n'est pas si net que ça. Facture énergétique, coût écologique des terminaux mobile, pollution causée par les data centers, affaiblissement de la filière papier, sans parler de la fracture numérique… à bien y regarder, ce n'est pas la panacée. Mais elle est so sexxxxxxxy…
Alors, cher Michel-Edouard, je vous en conjure, soyez raisonnable : je sais, vous êtes lassé d'Isa, elle n'a plus rien à vous apporter, vous en avez retiré tous les bénéfices que vous en attendiez, et elle ne présente plus aucun intérêt pour vous. Mais attention, en annonçant publiquement votre divorce dans dix ans, vous jetez l'opprobe sur toute la famille “Imprimé”. Pourtant celle-ci rassemble des trésors de noblesse, des perles de créativité, des idées magistrales de relation personnalisée avec vos clients. Bref, de quoi dorer et redorer votre blason et remplacer légitimement le bleu de votre enseigne par un vert tendre et craquant.
Là, avec votre campagne “Zéro Prospectus”, vous êtes en train de faire de tous les membres de cette famille des “has been”, alors qu'ils ne le méritent pas.
Et puis, en lançant aujourd'hui des promesses pour dans dix ans, alors que vous pourriez prendre des mesures efficaces immédiatement, ça me donne l'impression d'un candidat à une élection qui prendrait des engagements uniquement pour être élu. Et une fois élu…
Allez, trêve de plaisanterie : je ne digère toujours pas cette campagne “Zéro Prospectus”. Je comprends la démarche, même si je la trouve opportuniste. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle va causer des dommages durables à l'industrie de l'imprimerie et aux professionnels du marketing direct.
Donc, pour conclure, j'ai envie d'écrire :
“Cher Michel-Edouard,
Je pense que vous êtes entouré de gens qui ne maîtrisent pas les subtilités de l'imprimerie moderne, et qui vous conseillent mal. A terme, vous allez probablement dévaloriser l'image de votre entreprise avec votre opération “zéro prospectus”. Il existe pourtant des solutions simples, immédiates et efficaces d'un point de vue écologique et économique que vous pourriez mettre en place dès aujourd'hui. Vous voulez engager votre entreprise dans une vraie démarche écologique ? C'est noble, mais dans ce cas, n'écoutez plus vos conseillers marketing, ils sont nuls et has-been. Faites plutôt appel à des gens qui connaissent leur métier et qui sont en phase avec leur époque. A votre disposition si vous souhaitez en discuter.”