Le catalogue papier : tout simplement essentiel ?
Sur chaque bureau de chaque salarié, cadre ou indépendant de la planète traînent ces bonnes vieilles notes autocollantes qui ornent, suivant les goûts, écrans, lampes, sous-mains, murs et vitres. Cela doit faire près de 30 ans que ces “Post-it®” ont été inventés et malgré les kyrielles de logiciels, applications, widgets et autres, on n'a rien trouvé de plus efficace pour répondre à notre fringale de mémos et d'annotations.
Je crois en avoir compris la raison : le bénéfice procuré par une version électronique d'un Post-it® est trop mince et trop “lourd” pour supplanter cette bonne vieille note adhésive que vous collez où bon vous semble.
Par certains côtés, le catalogue papier me fait penser à ces notes adhésives : on l'a annoncé disparu, enterré, “has-been”, et pourtant, il survit. Et il se porte même plutôt bien à vrai dire.
Au cours des années 2000, toutes les recettes ont été testées : PDF, CD-Roms, flipbooks, versions électroniques, tablettes... Si dans bon nombre de cas ces supports se sont avérés pertinents, ils ne constituent pas pour autant la panacée universelle que l'on nous avait promis.
Certes, beaucoup d'utilisateurs ont accepté sans rechigner d'abandonner leur bon vieux catalogue papier au profit d'un site marchand. Mais il reste une frange non-négligeable de la population française qui reste totale hermétique au numérique : ceux qui n'ont pas accès à Internet, ceux qui ne sont pas de cette génération, ceux qui trouvent le papier encore fort utile, ceux qui adorent griffonner leur catalogue tout au long de l'année, ceux qui les archivent méticuleusement... A chaque client son catalogue en somme...
Dans le domaine du B2B, n'oublions pas qu'un catalogue est avant tout l'outil de travail n°1 des commerciaux de terrain. Il rythme l'année, les saisons commerciales, les évènements et il constitue un excellent moyen de faire vivre la relation avec le client.
Lorsque je travaillais en agence, l'un de mes clients me disait qu'il ne voulait pas renoncer au papier simplement parce que le fait qu'un commercial vienne déposer un catalogue chez son client permettait de renforcer les liens, de renouer le contact, d'occuper le terrain. Cela le différenciait vraiment de ses concurrents qui étaient passé au tout-numérique, le catalogue réussissant à humaniser cette relation. D'une certaine manière, c'était sa marque de fabrique.
Alors non, le papier n'est pas mort... définitivement non. Les potentialités de la publication multicanal permettent enfin, aujourd'hui, de réaliser le support adéquat, celui qui sera adapté et attendu par votre client. Web, tablette ou papier, à chacun son catalogue.
Mais on ne m'enlèvera pas de l'esprit que le catalogue papier a une plus-value que le virtuel n'aura jamais : c'est avant tout un véritable objet publicitaire, concret, solide et doté d'une véritable présence. Aux créatifs d'être maintenant inventifs pour valoriser cet objet pour lui redonner ses lettres de noblesse, et exploiter les spécificités de chaque canal de diffusion.
Je crois en avoir compris la raison : le bénéfice procuré par une version électronique d'un Post-it® est trop mince et trop “lourd” pour supplanter cette bonne vieille note adhésive que vous collez où bon vous semble.
Par certains côtés, le catalogue papier me fait penser à ces notes adhésives : on l'a annoncé disparu, enterré, “has-been”, et pourtant, il survit. Et il se porte même plutôt bien à vrai dire.
Au cours des années 2000, toutes les recettes ont été testées : PDF, CD-Roms, flipbooks, versions électroniques, tablettes... Si dans bon nombre de cas ces supports se sont avérés pertinents, ils ne constituent pas pour autant la panacée universelle que l'on nous avait promis.
Certes, beaucoup d'utilisateurs ont accepté sans rechigner d'abandonner leur bon vieux catalogue papier au profit d'un site marchand. Mais il reste une frange non-négligeable de la population française qui reste totale hermétique au numérique : ceux qui n'ont pas accès à Internet, ceux qui ne sont pas de cette génération, ceux qui trouvent le papier encore fort utile, ceux qui adorent griffonner leur catalogue tout au long de l'année, ceux qui les archivent méticuleusement... A chaque client son catalogue en somme...
Dans le domaine du B2B, n'oublions pas qu'un catalogue est avant tout l'outil de travail n°1 des commerciaux de terrain. Il rythme l'année, les saisons commerciales, les évènements et il constitue un excellent moyen de faire vivre la relation avec le client.
Lorsque je travaillais en agence, l'un de mes clients me disait qu'il ne voulait pas renoncer au papier simplement parce que le fait qu'un commercial vienne déposer un catalogue chez son client permettait de renforcer les liens, de renouer le contact, d'occuper le terrain. Cela le différenciait vraiment de ses concurrents qui étaient passé au tout-numérique, le catalogue réussissant à humaniser cette relation. D'une certaine manière, c'était sa marque de fabrique.
Alors non, le papier n'est pas mort... définitivement non. Les potentialités de la publication multicanal permettent enfin, aujourd'hui, de réaliser le support adéquat, celui qui sera adapté et attendu par votre client. Web, tablette ou papier, à chacun son catalogue.
Mais on ne m'enlèvera pas de l'esprit que le catalogue papier a une plus-value que le virtuel n'aura jamais : c'est avant tout un véritable objet publicitaire, concret, solide et doté d'une véritable présence. Aux créatifs d'être maintenant inventifs pour valoriser cet objet pour lui redonner ses lettres de noblesse, et exploiter les spécificités de chaque canal de diffusion.