Facebook : du fantasme au cauchemar ?
Facebook a fait rêver plus d'un investisseur (plus ou moins zinzin) ou patron de startup. Il faut dire que Mark Zuckerberg concentre tous les clichés du mythe, au point d'inspirer des biopics : concept né dans une chambre d'étudiant, succès foudroyant, empire planétaire, valorisation délirante, rachat d'autres startups à grands coups de cash...
Je l'ai écrit plusieurs fois dans ce blog : j'ai l'impression que depuis plusieurs mois, une nouvelle folie "web 2.0" s'empare des investisseurs. Et par voie de conséquence, de certains créateurs de start-ups.
J'ai l'impression qu'il suffit de présenter un projet de bidule-truc machin social 2.0 pour faire briller les yeux des business-angels et faire pleuvoir les dollars. Comme au bon vieux temps des années 90.
Les investisseurs se disent qu'ils vont peut-être investir sur une pépite, le ou la prochain(e) Zuckerberg... alors du coup, ils perdent parfois le sens des réalités.
Je crains que le dévissage du cours de Facebook deux jours à peine après son IPO ne produise un effet de douche glacée sur bon nombre d'entre eux.
Car si la bourse américaine reste insensible aux charmes de Facebook, c'est qu'il y a peut-être un loup quelque part. Ou que du moins, la mariée n'est peut-être pas aussi belle que ce que l'on prétend.
En conséquence, je crains qu'il y ait un retour de bâton rapide qui s'apparente à l'éclatement de la bulle Internet de la fin des années 90. Les investisseurs n'ayant plus d'étoiles dans les yeux, ils risquent de trouver les bilans et les comptes de résultats de leurs jeunes pousses légèrement fades. Pour ne pas dire inquiétant. Au point de quitter le navire précipitamment...
Ce serait dommage, car bon nombre de projets viables en feraient malheureusement les frais.
On verra où on en sera dans quelques mois...
Source : Silicon.fr
Je l'ai écrit plusieurs fois dans ce blog : j'ai l'impression que depuis plusieurs mois, une nouvelle folie "web 2.0" s'empare des investisseurs. Et par voie de conséquence, de certains créateurs de start-ups.
J'ai l'impression qu'il suffit de présenter un projet de bidule-truc machin social 2.0 pour faire briller les yeux des business-angels et faire pleuvoir les dollars. Comme au bon vieux temps des années 90.
Les investisseurs se disent qu'ils vont peut-être investir sur une pépite, le ou la prochain(e) Zuckerberg... alors du coup, ils perdent parfois le sens des réalités.
Je crains que le dévissage du cours de Facebook deux jours à peine après son IPO ne produise un effet de douche glacée sur bon nombre d'entre eux.
Car si la bourse américaine reste insensible aux charmes de Facebook, c'est qu'il y a peut-être un loup quelque part. Ou que du moins, la mariée n'est peut-être pas aussi belle que ce que l'on prétend.
En conséquence, je crains qu'il y ait un retour de bâton rapide qui s'apparente à l'éclatement de la bulle Internet de la fin des années 90. Les investisseurs n'ayant plus d'étoiles dans les yeux, ils risquent de trouver les bilans et les comptes de résultats de leurs jeunes pousses légèrement fades. Pour ne pas dire inquiétant. Au point de quitter le navire précipitamment...
Ce serait dommage, car bon nombre de projets viables en feraient malheureusement les frais.
On verra où on en sera dans quelques mois...
Source : Silicon.fr