Traduire facilement un fichier Indesign avec CopyFlow ou One2Edit
Dans un univers marketing internationalisé, la gestion des supports de communication et d'information en plusieurs langues devient un enjeu crucial. Hormis ceux qui utilisent des systèmes de TMS dédiés, il faut reconnaître que la déclinaison multilingue de fichiers PAO tient encore du grand bidouillage, surtout lorsque l'on fait appel à des traducteurs externes.
Certains leur envoient directement les natifs, charge au traducteur de gérer les modifications de la maquette dans Indesign. D'autres au contraire exportent tout le texte dans un fichier Word par copier-coller, transmettent le .doc à leur traducteur pour qu'il fasse son travail, puis réimportent les textes traduits… à la mano. Un peu hasardeux, surtout lorsqu'on travaille dans des langues que l'on ne maîtrise pas : c'est du vécu ;-)
Certains, plus pointus, mettent en place des workflows basés sur InCopy, mais on ne peut pas dire que ce soit totalement adapté.
Il existe pourtant des solutions assez simples pour répondre efficacement à cette problématique. CopyFlow Gold de Napsys est l'une d'entre elles.
Le traducteur se charge alors de traduire tout le texte qui lui a été envoyé dans l'outil de son choix, sans se soucier de la mise en page.
Une fois son travail terminé, le traducteur renvoie au graphiste le fichier XLIFF traduit ; le graphiste n'a plus alors qu'à créer une copie du fichier Indesign, à y importer le nouveau fichier XLIFF au moyen de la palette CopyFlow… et le tour est joué. Les textes se repositionnent tous seuls dans les bons blocs… un sacré gain de temps et de sécurité lorsque le graphiste ne parle pas un mot de la langue du document sur lequel il travaille. Il n'a qu'à se soucier des débords de texte et de la mise en page.
En peaufinant aux petits oignons ses feuilles de style, notamment sur les questions de césure, on peut ainsi réaliser des progrès très importants dans ses workflows de traduction. D'autant que si votre plateau PAO gère à la fois des supports Indesign et Illustrator, tous vos opérateurs utiliseront le même outil.
A 495$ la licence, cela reste très abordable…
J'y reviendrai plus en détail prochainement, mais voici déjà un aperçu de cette technologie en vidéo :
Certains leur envoient directement les natifs, charge au traducteur de gérer les modifications de la maquette dans Indesign. D'autres au contraire exportent tout le texte dans un fichier Word par copier-coller, transmettent le .doc à leur traducteur pour qu'il fasse son travail, puis réimportent les textes traduits… à la mano. Un peu hasardeux, surtout lorsqu'on travaille dans des langues que l'on ne maîtrise pas : c'est du vécu ;-)
Certains, plus pointus, mettent en place des workflows basés sur InCopy, mais on ne peut pas dire que ce soit totalement adapté.
Il existe pourtant des solutions assez simples pour répondre efficacement à cette problématique. CopyFlow Gold de Napsys est l'une d'entre elles.
Plugin compatible Indesign, Illustrator et Quark Xpress
Premier avantage, CopyFlow Gold ne se limite pas à un seul outil PAO : ce plugin gère la plupart des outils utilisés actuellement en PAO, que ce soit pour de la mise en page de supports marketing ou informatif (Xpress et Indesign) comme pour le packaging (Illustrator).CopyFlow exporte tout le contenu texte en un seul fichier externe
Le principe de fonctionnement de CopyFlow est assez simple : il "crache" dans un fichier tout le contenu texte d'un fichier Indesign. Pas très balèze me direz-vous… La particularité de CopyFlow, c'est sa capacité à gérer plusieurs formats de sortie : RTF bien sûr mais aussi format Adobe Tags, ou XML. Auxquels CopyFlow ajoute la gestion de formats "métiers" pour la traduction, le XLIFF et le CFG XML, compatibles tous deux avec des outils de traduction tels que SGL Trados ou DéjaVu.Exportation structurée, traduction dans un outil métier, puis réimportation
Le process de traduction d'un fichier Indesign est assez simple : depuis le panneau "CopyFlow" accessible dans Indesign, le graphiste choisit un format d'exportation, par exemple XLIFF. Il génère un fichier indépendant qu'il transmet à son traducteur.Le fichier original dans Indesign avec la palette d'exportation CopyFlow à droite |
Le traducteur se charge alors de traduire tout le texte qui lui a été envoyé dans l'outil de son choix, sans se soucier de la mise en page.
Vue du fichier XLIFF généré depuis CopyFlow et ouvert dans SDL Trados pour traduction |
Une fois son travail terminé, le traducteur renvoie au graphiste le fichier XLIFF traduit ; le graphiste n'a plus alors qu'à créer une copie du fichier Indesign, à y importer le nouveau fichier XLIFF au moyen de la palette CopyFlow… et le tour est joué. Les textes se repositionnent tous seuls dans les bons blocs… un sacré gain de temps et de sécurité lorsque le graphiste ne parle pas un mot de la langue du document sur lequel il travaille. Il n'a qu'à se soucier des débords de texte et de la mise en page.
Vue du nouveau document Indesign traduit après importation du fichier XLIFF renvoyé par le traducteur |
En peaufinant aux petits oignons ses feuilles de style, notamment sur les questions de césure, on peut ainsi réaliser des progrès très importants dans ses workflows de traduction. D'autant que si votre plateau PAO gère à la fois des supports Indesign et Illustrator, tous vos opérateurs utiliseront le même outil.
A 495$ la licence, cela reste très abordable…
One2Edit pour des workflows de traduction plus sophistiqués
CopyFlow reste toutefois adapté uniquement à des processes simples, dans lesquels un graphiste est en relation avec un traducteur. Dès qu'il y a un besoin de structuration des workflows, avec étapes de validation, sécurisation des zones à traduire… il devient nécessaire de passer sur des outils de TMS dédiés, capables de gérer ces aspects, mais aussi de supporter des mémoires de traduction ou d'exporter dans plusieurs formats. L'une des solutions les plus performantes dans ce domaine s'appelle One2Edit. Elle permet d'éditer des documents Indesign depuis un interface web, en proposant tous les outils nécessaires aux workflows de traduction.J'y reviendrai plus en détail prochainement, mais voici déjà un aperçu de cette technologie en vidéo :
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