L'audience des sites d'imprimerie en ligne chute de 30% en avril par rapport à février
L'observation des audiences des sites web est une source d'information très utile dans le eCommerce. Même si les chiffres précis sont inexacts, des outils comme SEMRUSH permettent d'estimer la tendance de l'évolution de la fréquentation des sites eCommerce. J'ai compilé depuis janvier les données fournies par Semrush pour les principaux sites d'imprimerie en ligne français, en analysant les nombres de sessions, tous types de terminaux confondus.
En janvier et février, l'activité était dopée par les élections municipales, et la sortie de la période des fêtes, habituelle "peak season" dans l'imprimerie. Le mois de mars a marqué le pas avec le confinement brutal du pays dès le 16 mars. En avril, la situation s'est encore aggravée, la chute des audiences s'accentuant de façon globale. D'après les estimations de Semrush, l'audience globale des 18 principaux sites d'imprimerie en ligne commerciale en France a chuté de 31% par rapport à février 2020, pour atteindre logiquement son niveau le plus bas du premier quadrimestre.
Il est intéressant de noter que les tendances au sein des acteurs divergent toutefois. Si en mars la rétractation semblait globale, en avril on note des comportements qui sembleraient différents : l'amplitude des variations s'étale de presque -60% à presque +50% !
Ce sont les marques des gros leaders internationaux qui voient leur audience chuter le plus fortement (-36%), ce qui s'expliquerait de mon point de vue par 1) la réduction des budgets d'acquisition qui constitue leur première manne d'audience 2) les difficultés de livraison liées au sourcing hors-territoire français 3) l'arrêt du second tour des municipales qui a stoppé beaucoup de projets d'impression en cours, notamment chez les revendeurs.
Les imprimeries en ligne plus petites, d'un chiffre d'affaires annuel compris entre 5 et 15 M.€ sembleraient à l'inverse mieux tirer leur épingle du jeu, certaines d'entres elles affichant une croissance de près de 50 % en avril par rapport à février : l'adaptation aux demandes du marché, leur agilité, la production de produits d'équipements de production, ou de masques fabriqués localement comme Print O'Clock à Toulouse, la livraison en circuit court ou en mode drive, et une clientèle locale probablement plus fidèle expliqueraient selon moi ces performances. Il sera intéressant de voir fin mai si ces tendances se confirment en post-confinement, mais si cela était avéré, ce serait une preuve de la pertinence d'un modèle combinant local / digital / production interne / distribution hybride.
J'insiste toutefois sur le fait que ces chiffres sont des estimations d'audience, ce type d'outil sous-estimant généralement les véritables audiences, mais étant utile pour détecter des tendances. N'hésitez pas à me faire part de vos retours si des chiffres vous paraissent erronés, je les corrigerai.
En janvier et février, l'activité était dopée par les élections municipales, et la sortie de la période des fêtes, habituelle "peak season" dans l'imprimerie. Le mois de mars a marqué le pas avec le confinement brutal du pays dès le 16 mars. En avril, la situation s'est encore aggravée, la chute des audiences s'accentuant de façon globale. D'après les estimations de Semrush, l'audience globale des 18 principaux sites d'imprimerie en ligne commerciale en France a chuté de 31% par rapport à février 2020, pour atteindre logiquement son niveau le plus bas du premier quadrimestre.
Il est intéressant de noter que les tendances au sein des acteurs divergent toutefois. Si en mars la rétractation semblait globale, en avril on note des comportements qui sembleraient différents : l'amplitude des variations s'étale de presque -60% à presque +50% !
Ce sont les marques des gros leaders internationaux qui voient leur audience chuter le plus fortement (-36%), ce qui s'expliquerait de mon point de vue par 1) la réduction des budgets d'acquisition qui constitue leur première manne d'audience 2) les difficultés de livraison liées au sourcing hors-territoire français 3) l'arrêt du second tour des municipales qui a stoppé beaucoup de projets d'impression en cours, notamment chez les revendeurs.
Les imprimeries en ligne plus petites, d'un chiffre d'affaires annuel compris entre 5 et 15 M.€ sembleraient à l'inverse mieux tirer leur épingle du jeu, certaines d'entres elles affichant une croissance de près de 50 % en avril par rapport à février : l'adaptation aux demandes du marché, leur agilité, la production de produits d'équipements de production, ou de masques fabriqués localement comme Print O'Clock à Toulouse, la livraison en circuit court ou en mode drive, et une clientèle locale probablement plus fidèle expliqueraient selon moi ces performances. Il sera intéressant de voir fin mai si ces tendances se confirment en post-confinement, mais si cela était avéré, ce serait une preuve de la pertinence d'un modèle combinant local / digital / production interne / distribution hybride.
J'insiste toutefois sur le fait que ces chiffres sont des estimations d'audience, ce type d'outil sous-estimant généralement les véritables audiences, mais étant utile pour détecter des tendances. N'hésitez pas à me faire part de vos retours si des chiffres vous paraissent erronés, je les corrigerai.