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      Comme chaque fin d’année, je vous livre mon analyse de l’année écoulée et je vous partage mes prédictions pour 2022, avec l’espoir que nous aurons l’occasion d’en discuter de vive voix à l’occasion d’un salon ou d’un évènement en « vrai » 😉…   2021, année-surprises… Majors au point mort Le premier enseignement de l'année 2021 a été le recul des majors en particulier pour les sociétés qui basaient une part importante de leur chiffre d'affaires sur l'impression photo. Après une année 2020 assez folle, le recul de la demande a impacté leur chiffre d'affaires de façon assez importante sans que les autres activités – en particulier l'imprimerie commerciale – ne réussissent à compenser intégralement ces pertes. On a ainsi assisté en 2021 à des niveaux de chiffre d'affaires inférieurs à ceux de 2019 chez les majors, alors que ces niveaux semblaient être dépassés chez des opérateurs plus petits… A suivre en 2022 pour voir comment les choses évoluent.   C

  C’est avec grand plaisir hier que j’ai découvert dans le dernier numéro de l’excellent magazine Caractère la liste des lauréats des Stars de l’Imprimerie 2020. Parmi les 5 entrepreneurs récompensés, Brice Carugati, président d'Adesa, imprimerie d’étiquettes adhésives depuis plus de 60 ans dans le Gard, que j’accompagne depuis 4 ans maintenant et que j’affectionne particulièrement. Adesa est l’exemple parfait que le web-to-print n’est pas réservé aux grands groupes qui pèsent plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. Par une stratégie audacieuse, un positionnement ciblé et une excellence de service, l’équipe d’Adesa a réussi à faire monter en puissance son offre web-to-print B2B autour de l’étiquette adhésive pour adapter industriellement son entreprise à ces nouveaux modes de vente. Grâce à cette stratégie de transformation numérique, cet imprimeur traditionnel, familial et ancré dans un territoire local a su accroître sa zone de chalandise pour capter de n

  En quelques années, l’équipement logiciel des services marketing des entreprises a évolué. Forcément influencés par les canaux de publications qu’ils utilisent, les marketeu.rs.ses sont passés de l’incontournable Creative Suite (entre 2010 et 2015) à des outils plus orientés Instagram, Facebook et vidéos, (2015+), au premier rang desquels on trouve Canva . Adobe ne communique pas vraiment sur ses ventes de licence, mais on peut légitimement penser qu’entre la réduction du nombre de graphistes professionnels, le développement de Canva ou Crello et la montée en puissance de solutions plus légères et moins coûteuses telles qu’Affinity, le nombre d’utilisateurs de Creative Suite doit diminuer au fil des ans.   Face à la croissance de Canva, et à la montée de puissance de modèles alternatifs comme Vista Create , je suis toujours resté surpris de l’absence – apparente – de réaction d’Adobe. En réalité, la riposte se préparait, et elle vient de se concrétiser avec Adobe Creative Cloud E

  La transformation numérique, le eCommerce et le web-to-print ont leur jargon, qui constitue souvent un frein au déploiement de certains projets. Pour vous aider à décoder la novlangue de la transformation digitale, j’ai réalisé un wiki avec mes définitions (pour certaines probablement incorrectes ou imprécises, je m’en excuse par avance) des principaux termes liés à ce domaine. C’est mon petit cadeau de Noël…   Pour découvrir le wiki du Web2Print, cliquez ici      

  L’éditeur de plateforme web-to-print Customer’s Canvas vient d’annoncer de nouvelles fonctionnalités, notamment un preflight amélioré sur mobile, des améliorations visuelles pour le thème de l’éditeur, une intégration facilitée aevc WooCommerce. Plus d’infos sur le blog de l’édtieur.   Crédit : Customer’s Canvas

  L’interopérabilité des sites devient une exigence croissante dans le eBusiness. A l’heure du dropshipping, de plus en plus de marques veulent pouvoir vendre des produits personnalisés, sans avoir à gérer la production et l’expédition. Certains optent pour des connexions directes à des plateformes telles que Printful, Gelato, Teetaly ou Printify, via des modules. D’autres passent par des plateformes génériques intermédiaires, connectées à différents flux de production. C’est notamment le cas d’Order Desk, qui joue un rôle de hub vers tout un tas de services tiers.     Tradeprint vient ainsi d’annoncer son intégration à Order Desk. Concrètement, des utilisateurs de Shopify, Amazon, WooCommerce, Big Commerce, Etsy, eBay, Magento… peuvent donc désormais utiliser Tradeprint pour gérer l’impression de mugs, objets publicitaires, coussins ou canvas depuis leur site.   Une démarche vraiment innovante, qui montre une fois de plus que le eCommerce en mode headless se développe et prend

  L’édition 2022 du C! Print s’annonce riche en nouveautés. Et le web-to-print sera particulièrement bien représenté, dans le tout nouveau software village comme dans d’autres allées. Imprimeurs en ligne, éditeurs de logiciels, intégrateurs, consultants… toutes les facettes du métier seront présentes. Voici la liste des exposants de ce secteur : Adesa , imprimerie en ligne d’étiquettes adhésives – et stand sur lequel je serai présent assez souvent 😉 Caldera , éditeur de logiciels de RIP et de web-to-print grand format Cervoprint , éditeur de logiciel web-to-print Darius , éditeur de logiciel web-to-print Dataline , éditeur du logiciel ERP-MIS Multipress ETAC , imprimeur en ligne d’étiquettes adhésives France Polystyrene , vente en ligne de signalétique personnalisée Freshprocess , logiciel de web-to-print Exaprint , imprimerie en ligne pour les professionnels des arts graphiques Galilée , intégrateur de solutions de web-to-print Helloprint , plateforme d’imprimerie en li

    Le poids du eCommerce en matière d’environnement n’est pas anodin, on le sait. Nous avons tous vécus cette expérience désagréable de recevoir un immense carton quasiment vide, contenant un produit léger, mal conditionné… L’imprimerie en ligne est concernée au premier chef par ce problème : beaucoup de produits sont grands, lourds ou très légers, et l’impact environnemental du packaging des commandes peut s’avérer lourd.   Aux USA, la startup Frame2Go de Netta Markish se concentre sur la réduction de l’impact environnemental des cadres photos et canvas, deux produits très consommés. Grâce à un packaging original, elle arrive à réduire l’encombrement des colis de ces produits. Une initiative originale et intéressante   Source :  https://www.frametogo.com  

  Dans un article paru sur British Print, Flex4 vient d’annoncer le lancement d’OPS Core, une nouvelle offre au sein de son portfolio de solutions de Web-to-print.   Source :  https://www.britishprint.com/industry-news/more/109122/page/1/flex4-launches-ops-core-an-affordable-and-scalable-web-to-print-solution/   Liens :  https://www.onlineprintsolution.co.uk  

  J’ai actualisé mon outil de veille sur les tendances de recherche des mots-clés associés à l’imprimerie en ligne, en étendant la veille aux mots-clés en anglais. Cela permet d’obtenir plus de résultats, et donc des tendances plus fiables. Si l’on observe l’année écoulée, on note : une croissance : Des flyers des cartes de vœux (sur la fin d’année) du plexiglass des objets personnalisés, notamment les mugs des calendriers en fin d'année une stabilité sur : les cartes de visite le packaging l’étiquette et les stickers des affiches et posters des albums photo des rollups une baisse : Des dépliants des brochures des banderoles Comme toute analyse de Google Trends, ces résultats ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais si vous vous interrogez sur le comportement de vos ventes, cela peut être intéressant de croiser vos données avec celles-ci.    

  En septembre dernier, je vous parlais de la nouvelle initiative de Tunde Ademuyiwa dans le domaine du packaging souple, avec un modèle économique très innovant. Deux mois plus tard, le site de Wolfparc fait peau neuve, avec de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux produits inspirés par les demandes de la communauté de clients.   Plus d’infos sur  https://wolfparc.com  

  Le mois de novembre est traditionnellement une période stratégique pour les imprimeurs, qui réalisent une grande part de leur activité à l’approche des fêtes. C’est particulièrement vrai dans l’imprimerie en ligne, très sensible à la saisonnalité commerciale que l’on trouve globalement dans le eCommerce. L’année passée, le mois de novembre avait été entaché par de multiples reconfinements, que le Black Friday n’avait pas alors réussi à sauver. Alors, qu’en est-il en 2021 ?   L’analyse via Semrush de l’audience d’un échantillon de près d’une centaine de sites d’imprimeries en ligne permet de voir que la situation est très variable d’un pays à l’autre. Je précise – encore une fois – que la fiabilité de ces données n’est pas garantie, même si certains imprimeurs me transmettent leurs données.   Boom du web-to-print en France : +55% par rapport à novembre 2020 Le marché français connaît une véritable embellie sur novembre, avec une croissance de +22,42% par rapport à octobre, et p

  Rattachée au groupe Techniphoto, l’imprimerie Sopedi (91) déploie depuis une quinzaine des plateformes web-to-print en B2B pour une clientèle grands comptes dans toute la France. Dans un article publié sur le site de Caractère, Alain Thomas, DG de Sopedi, explique que pour renouveller son socle technologique, l’entreprise a fait le choix de la technologie OnPrintShop de Radix, dont l’intégration sera assurée par Galilée , partenaire de longue date du groupe. Grâce à OnPrinShop, Sopedi va pouvoir gérer plus facilement la multiplicité de portails personnalisés qu’elle opère, en offrant une plus grande autonomie à ses clients, avec des règles de validation et des tableaux de bord interactifs pour ses clients. L’adaptabilité et la connectivité d’OnPrintShop ainsi que le savoir-faire de Galilée ont été des facteurs déterminants dans le choix de cette technologie.    Un projet de grande ampleur, compte-tenu de la complexité des enjeux, de l’ampleur de l'offre et de l’importance

      La dernière étude de Keypoint intelligence prédit un rebond majeur de la production d’imprimés commerciaux aux USA dans les 3 prochaines années, grâce à l’intérêt des jeunes générations et des e-Commerçants, notamment pour le catalogue. Passion que l’on retrouve également dans l’ impression photo …   L’imprimé n’est pas mort… j’en ai la conviction. Mais il doit s’adapter. A l’heure où les directions réorientent toujours plus de lignes budgétaires vers le marketing digital, il est difficile de trouver une place à l’imprimé commercial dans ce nouveau paysage. L’imprimé semble être toujours plus ringard, passif, complexe à produire, polluant et tellement cher (#provoc 🤡)…   Pourtant, ces soi-disant inconvénients pourraient constituer de véritables atouts dans les prochaines années. Le cabinet d’analyse stratégique Keypoint Intelligence vient de publier des projections de croissance des volumes de production d’imprimés commerciaux, et contrairement à ce que l’on pourrait pen

  L’éditeur de logiciel ERP / MIS Tharsten vient d’annoncer l’intégration avec la plateforme de procurement Zaikio. Cette intégration facilite le calcul de tarifs  en lien direct avec les imprimeurs connectés.   Source : Printweek

  Si vous gérez une plateforme eCommerce – ou que vous envisagez de le faire prochainement – vous allez être tôt ou tard confronté à la question de la facturation. Comment les factures vont-elles être éditées ? Sous quel format ? Comment seront-elles transmises au client final ? Par facilité – ou souvent ignorance –  beaucoup de prestataires web conseillent à leurs clients de générer leurs factures depuis leur système OMS / CMS, comme Magento, Wordpress / WooCommerce ou Prestashop. Ces outils intègrent en effet des modules de génération de factures et d’avoir, donc autant s’en servir…  Sauf que ce n’est pas si simple…  Depuis 2018, les logiciels de caisse doivent être certifiés, afin de lutter contre la fraude à la TVA. Si vous me suivez régulièrement, vous savez que je vous parle régulièrement de ce sujet.. Concrètement, cela signifie que le logiciel qui est utilisé pour générer la facture doit être soit certifié par un organisme indépendant (comme le laboratoire de métrologie)

  Les usages marketing, c’est comme la mode… ce qui était tendance il y a 10 ou 15 ans revient au goût du jour, suivant un grand balancier. En matière de tendances, il est toujours très instructif d’avoir un œil sur ce qui se passe aux Etats-Unis, cela préfigure souvent avec 1 ou 2 ans d’avance ce qui va arriver sur nos marchés. Le cabinet d’études marketing américain Keypoint Intelligence vient de publier une étude intéressante sur les prévisions de production d’imprimés commerciaux dans les prochaines années, et ce qui est particulièrement notable, c’est la résurgence annoncée du catalogue, des brochures, mais surtout du marketing direct (le bon vieux mailing).   Toujours selon Keypoint, ceux qui vont consommer ces supports imprimés seront les e-Commerçants : Amazon par exemple utilise de plus en plus le média papier pour promouvoir ses produits dans des occasions spéciales, et d’autres pure-players lui emboîtent le pas. Bien sûr, le format et la structure des médias imprimés va

  Présent dans 20 pays, le groupe Photobox est le leader européen sur Internet de l’impression de produits personnalisés à partir de photos avec plus de 6 millions de membres actifs. Créé en 2000, le groupe dont le siège social se trouve à Londres, détient les marques Photobox, n°1 en France, Hofmann, leader du livre photo en Espagne, et PosterXXL, leader allemand de l’impression grand format.  Photobox vient de dévoiler les résultats d’un sondage exclusif réalisé par OpinionWay, sur les comportements des français en matière d’impression photo. Ce sondage a été réalisé entre le 19 et le 23 août 2021 sur un échantillon de 1009 français âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française. Les français continuent d'imprimer leurs photos, surtout les générations Z et Y      Dans le sondage, 3/4 des français déclarent imprimer leurs photos, en particulier les plus jeunes : ce chiffre atteint 90% chez les 18-24 ans. Et cette tendance est en croissance depuis le déb

  Canva ne cesse de muscler son dispositif… Peut-être que le mouvement récent de Vista avec son offre combinant la création, l’impression et l’achat de visuels y est pour quelque chose. Canva semble en effet prendre de plus en plus l’axe de la marketplace : autour de son éditeur de contenus, les créateurs vont être incités à créer des contenus spécifiques et à les vendres aux utilisateurs de Canva. Templates, cliparts, mais aussi visuels ou vidéos… les possibilités sont vastes. Encore en phase d’early adopters, le programme Canva Creators détaille le processus de soumission des contenus, et de rétribution. Le modèle de licences / royalties est même détaillée sur le help center de Canva .      Canva veut séduire les créatifs de tous poils en mettant en avant la protection de leurs œuvres… Cela peut paraître paradoxal, mais en fait, dans Canva, les utilisateurs finaux n’auront pas la possibilité de télécharger les créations originales, ils ne pourront en faire que des « déclinaison

  Imprimerie renommée de la région toulousaine depuis 50 ans, l’imprimerie Messages développe depuis plusieurs années des services d’imprimerie en ligne autour de l’édition de livres et d’albums photos d’un côté, et de faire-parts de l’autre. Récemment, elle a renforcé son offre web-to-print avec Mon Packaging.com , une plateforme dédiée au web-to-pack, motorisée par l’éditeur Customer’s Canvas sur un socle ASP.net. L’éditeur consacre une étude de cas très détaillée sur ce projet.   Sur MonPackaging.com, le client peut choisir parmi plusieurs modèles, qu’il peut personnaliser en ligne ou commander en envoyant son propre fichier.    Le module de personnalisation offre la possibilité d’un rendu 3D.     Source : blog Customer’s Canvas 

  La semaine dernière, au milieu des milliers d’annonces relatives au Black Friday, une dépêche est passée relativement inaperçue. Pourtant, elle est loin d’être anodine : Prestashop a été racheté. L’éditeur d’une des solutions majeures de eCommerce, qui motorise en open-source des dizaine de milliers de boutiques en ligne en France et dans le monde a décidé de se vendre. Personnellement, cela ne m’a pas surpris. Depuis le rachat par Adobe de Magento, il devenait évident que pour continuer à innover afin de suivre les évolutions perpétuelles du marché, Prestashop devait se muscler, au risque sinon de voir la communauté s’étioler et ses clients basculer vers d’autres plateformes.     Ce qui est réellement surprenant, c’est le profil de la société qui a procédé au rachat. Je me serai attendu à une SSII, à un éditeur de logiciels type CRM ou marketing automation, mais là… Le nouveau propriétaire de Prestashop est le groupe italien MBE Corporate, qui pilote un portefeuille de marques