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 A l'heure où l'Union européenne repense sa stratégie de défense, en se rendant compte de sa vulnérabilité et de sa dépendance, il serait crucial que nos femmes et nos hommes politiques intègrent les moyens de communication dans cette réflexion. Et pas uniquement les moyens de communication digitaux…  Comme pour l'armement – et sûrement encore plus – nous dépendons de technologies et d'infrastructures américaines ou asiatiques, dont la disponibilité ou la confidentialité peuvent être remises en cause d'une simple signature de décret ou d'un simple clic. Ce phénomène est exacerbé par l'Intelligence Artificielle, domaine dans lequel malgré Mistral, nous restons trop loins derrière les leaders américains. La préparation de la stratégie de défense repose sur le fameux "What if"… cet exercice d'élaboration d'hypothèses, afin de déterminer la résilience des infrastructures. Je pense sincèrement qu'à un niveau de menace relativement peu élevé,...

5 ans déjà… Je pense ne pas avoir été le seul à être surpris cette semaine quand les médias ont "célébré" l'anniversaire du début de la crise Covid. Et à avoir eu un petit flashback sur cette parenthèse hallucinante dans nos vies personnelle et collective. Pour reprendre une formule bien galvaudée, il y a eu un "avant", et il y aura un "après", et ils seront totalement différents. Quand je repense aux années 2020 et 2021, la première chose qui me revient en tête, c'est l'engouement quasi "fou" pour le eCommerce et les outils digitaux. Beaucoup de PME en particulier dans l'imprimerie avaient trop tardé à lancer un chantier de boutique en ligne, ou à déployer des outils digitaux pour leur relation client, en pensant – à tort – que cela ne les concernaient que trop peu. Quand la crise a éclaté, que les déplacements ont été interdits, qu'il a fallu commander en masse, à distance, des supports de communications, des masques, de la...

Depuis quelques jours, plusieurs sites se font l'écho de hausses de prix du papier dans différents secteurs : Sappi et The Navigator Company selon Les Nouvelles Graphiques , Felix Schoeller selon Graphiline pour les papiers décor... Les raisons avancées pour cette inflation sont la hausse des coûts des matières premières, et la hausse des coûts de l'énergie. Dans le contexte de morosité actuel, avec une guerre des prix sur le web, ces hausses risquent de peser sur la rentabilité de certains imprimeurs en ligne...

Exaprint présente son index égalité hommes-femmes, à 93/100 ( source ) Print O Clock va tripler sa surface de production et veut acquérir une entreprise ( source ) FlyerAlarm recrute un key account manager en France ( source ) Les investisseurs scrutent l'impact des droits de douanes aux USA sur les résultats de Cimpress, compte-tenu de ses positions au Canada, Mexique... ( source ) Whitewall propose un connecteur pour Shopify ( source ) Popsa, éditeur de photobooks, obtient la certification BCorp ( source ) Amaze signe un partenariat de merch avec the Original Hooters ( source ) PrintedEasy se dote d'une nouvelle presse Canon ( source )

 Depuis le début de l'année 2024, on assiste à un véritable mercato dans les conseils d'administration des leaders de l'imprimerie en ligne allemands. Parmi les faits les plus marquants, on notera le départ de Roland Keppler de la direction de OnlinePrinters et très récemment, celui d'Yvonne Rostock chez Cewe . Si pris individuellement, ces faits restent anecdotiques et relativement "normaux" dans la vie de tels groupes, la répétition chez différents groupes leaders, pour beaucoup originaire d'Allemagne, a de quoi interroger.  A titre personnel, je pense que ces mouvements sont le signe de la fin d'une époque et d'un modèle. Pendant 20 ans, ces grands groupes ont été de véritables locomotives de l'imprimerie en ligne européenne, réussissant à industrialiser avec succès la production d'imprimés provenant de commandes Internet. Ces groupes ont également réussi à exporter leur modèle, à la fois géographiquement vers d'autres territoires, ...

Cewe vient d'annoncer des changements dans son board avec le départ au 1er mai 2025 d'Yvonne Rostock, qui sera remplacée par Thomas Mehls. Par ailleurs, Patrick Berkhouver deviendra vice-président [source 1 , 2 et 3 ]. Une annonce qui intervient alors que le groupe vient de publier ses résultats pour l'exercice 2024, en hausse de 6,7% à 832,8 millions d'euros, au-dessus des objectifs. L'activité a semble-t'il largement profité de la dynamique du marché photo et album pendant les fêtes. A ce stade, le groupe ne communique pas sur la performance des autres entités du groupe, notamment la division imprimerie commerciale. Les chiffres complets seront diffusés à la fin du mois de mars Le groupe Claranova annonce engager des discussions pour se séparer des ses activités de print (division PlanetArt qui comprend les marques et applis FreePrints, Personal Creations, SimplyToImpress, CafePress, Gifts.com et I See Me!), afin de se focaliser exclusivement sur l'éd...

  Gelato publie une étude sur le futur de l'imprimerie. Les principaux leviers sont l'IA, l'automatisation, l'impression numérique et l'empreinte environnementale ( source ) Labelys (étiquettes adhésives) lance son programme revendeurs web-to-print en Italie ( source ) SteuBridge – éditeur indien – a développé un formulaire de demande de devis sur-mesure pour Shopify, via formulaire ou WhatsApp, avec une approche particulièrement adaptée au web-to-print ( source ) La production européenne de papier a augmenté de 5% en 2024 ( source ) CERM reprend la société suédoise Omikay Systems ( source ) Après les USA, le marketing direct retrouve des couleurs au Royaume-Uni. Le signe d'un retour à ce média puissant, mais sous-estimé, à l'heure du tout digital ? ( source )

Lucas Baarspul, Chief Strategy Officer at Print.com accepted to give me some insights about the recent acquisition of Simian by Print.com What motivated  Print.Group  to acquire Simian? Was it the B2C market or the industrial facilities? Print.Group  was primarily motivated by Simian’s industrial facilities. What Simian has built over the past years is truly unparalleled in the European printing industry. Their state-of-the-art production facility, housed in a brand-new 23,000 m² building, sets a new benchmark for innovation and efficiency. Equipped with over 5,500 solar panels, this facility represents a forward-thinking and sustainable approach to large-scale printing for the online landscape. At the same time, they have currently quite some overcapacities. By combining production volumes, we are making our overall business model more resilient, future-proof, and capable of driving innovation at an even faster pace.   What is the global annual revenue of the group ...

Dans un message sur Linkedin, Marco Aarnink annonce le rachat de Simian par Print.com. Un développement stratégique pour la plate-forme hollandaise, qui étoffe son portefeuille de marques notamment en Europe aux Pays-Bas et en Belgique et son outil industriel. Plus de détails à venir dans les prochains jours Source :  https://www.linkedin.com/posts/marcoaarnink_printdotcom-exploringnewhorizons-createawow-ugcPost-7295437450728857600-yu8r?utm_source=share&utm_medium=member_ios&rcm=ACoAAALuq6YBpQ0N7AfI0rWdFkJaMrJqD2ZdeEM

  Cimpress a publié des résultats trimestriels en demi-teinte. Cimpress affiche une croissance modérée mais fait face à des défis en termes de rentabilité, notamment à cause d’une forte pression concurrentielle et d’une hausse des coûts publicitaires. L’entreprise poursuit sa diversification vers des produits plus complexes et exploite ses synergies internes pour améliorer sa compétitivité à long terme :  1. Croissance modérée du chiffre d'affaires Cimpress a enregistré une croissance de 2% de son chiffre d'affaires sur une base rapportée et organique à taux de change constant. La croissance a été principalement portée par l’emballage, l’impression grand format, les vêtements personnalisés et les produits promotionnels (PPAG) 2. Baisse de la rentabilité L'EBITDA ajusté a chuté de 21% sur un an, s’établissant à 132,3 millions de dollars, contre 166,4 millions l’an dernier. La marge brute a baissé de 220 points de base, principalement en raison d’un changement dans le mix p...

 Les dernières semaines nous ont montré à quel point la vitesse d'évolution des technologies d'IA était fulgurante. Deep Seek puis Qwen, 2 IA chinoises, ont littéralement renversé la table avec des intelligences moins onéreuses, moins gourmandes et toutes aussi efficaces que les points lourds américains… En théorie du moins, certains doutant des affirmations de leurs éditeurs. Outre le séisme que ces annonces ont engendré, en particulier sur les cours de bourse de Nvidia et consorts, ces annonces de révolution à répétition créent un doute chez toutes celles et tous ceux qui cherchent à implémenter l'IA dans leur entreprise et dans leurs processes. Comment être sûr de choisir la bonne technologie ? De miser sur "le bon cheval" ? De ne pas investir sur une technologie qui va être totalement obsolète dans 6 mois ? Il n'y a pas de recette miracle, mais il me semble essentiel d'aborder la question de l'IA en étant agnostique : les IA ne sont QUE des outils,...

  L'intelligence artificielle fait beaucoup parler d'elle, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces aspects magiques font rêver beaucoup de monde. Pourtant, quand on parle d'IA générative, passé l'émerveillement des premiers tests, on peine parfois à imaginer des usages concrets, avec des gains de productivité avérés. Les éditeurs de logiciels s'emparent de ce nouvel outil, pour faciliter la vie de leurs clients. On le voit dans notre vie quotidienne, avec les évolutions de Gmail, Outlook... mais également dans des interfaces plus ciblées sur nos métiers. Par exemple, dans le web-to-print, les éditeurs de plateformes commencent à exploiter le potentiel de l'IA pour ouvrir de nouvelles perspectives.  Radix vient de dévoiler la nouvelle version 12 de sa plateforme de web-to-print OnPrintShop. Parmi les nouvelles fonctionnalités et les nombreuses optimisations, on découvre une intégration fine de ChatGPT et de Gemini, avec des gains à plusieurs nive...

C'est une question que bien des imprimeurs se posent et à laquelle il n'est pas si simple de répondre. Dans un contexte difficile, alors que l'activité globale baisse, que les trésoreries se tendent et que les perspectives ne sont pas des plus réjouissantes, beaucoup hésitent à engager des investissements importants pour tenter l'aventure du web-to-print. Le eCommerce n'a rien d'évident, cela demande du temps, des compétences nouvelles, des budgets et la capacité à expérimenter. Le marché apparait comme saturé à bien des égards , avec des leaders en place qui se livrent une furieuse guerre des prix et des enchères sur les ad words. L'offre semble également se niveler avec des présentations de sites et des gammes de plus en plus standardisés. Cumulés, ces arguments tendent à décourager celles et ceux qui voudraient se lancer. Et pourtant... Il reste encore de la place dans l'imprimerie en ligne. Tout d'abord, auprès de vos clients qui commandent déjà ...

  Tendances : aux USA, la production d'imprimés a été particulièrement mauvaise au mois de Novembre, le prix depuis 4 ans selon WhatTheyThink. A noter toutefois que cette année, le Black Friday était à cheval sur novembre et décembre, ce qui peut expliquer une part du retard ( source ). Je crains que le constat soit similaire en Europe et en France… Etiquettes adhésives Selon une étude Smithers, le secteur du packaging et de l'étiquette adhésive est le seul à bénéficier d'une perspective de croissance dans les 4 prochaines années, avec CAGR de 3,6% ( source ) le groupe Labelys vient d'annoncer une nouvelle acquisition au Portugal, celle de l'imprimerie Etiquel Étiquetas Lda ( source ) Raja, n°1 européen de l'emballage, se lance dans le web-to-print avec une offre d'étiquettes adhésives personnalisées ( source ) Imprimeurs en ligne : Comoprint dévoile son nouveau site de web-to-print, basé sur la technologie Unik Solutions ( source ) Exaprint lance la 2è édit...

  N°1 européen de l'emballage : avec un chiffre d'affaires qui frôle les 2 milliards d'euros, Raja est le leader incontesté du packaging pour les PME. Historiquement positionné en VPC, le groupe a réussi à pivoter vers le eCommerce. Selon certaines sources, le C.A. eCommerce représente près de 65% du CA total ( source ). Dans ce contexte, le groupe RAJA devait un jour ou l'autre proposer du web-to-print à ses clients, afin d'offrir une nouvelle expérience de conception personnalisée de supports sur-mesure. C'est désormais chose faite avec une offre complète d'étiquettes adhésives sur-mesure, en bobines pose manuelle ou automatique . Les clients peuvent choisir un type de découpe, définir des formats et des quantités sur-mesure, configurer leur produit en combinant matières et finition et opter pour 10 modèles différents d'un même produit. Une gamme spécifique de matières eco-responsables est également proposée : papier recyclé, fibre de canne ou PLA tr...

  En ce début d’année 2025, je veux commencer par vous présenter mes meilleurs vœux. Dans un contexte global très incertain, je vous souhaite beaucoup de bonheur, de joie et de santé, mais aussi du boulot, juste ce qu’il faut ;-) Comme chaque année, je ne résiste par à l’envie de faire quelques prédictions sur les 12 mois à venir, en essayant d’imaginer quelles vont être les tendances majeures du marché de l’imprimerie en ligne. Globalement, aujourd’hui, l’imprimerie traditionnelle et les web2print « classiques » sont secoués par les changements de comportements d’achat, et les guerres de prix. De mon point de vue, trop de sites manquent de différenciateurs, et l’offre prix / produits / services a trop tendance à se niveler. Résultat, une activité qui se dégrade, d’autant que la demande d’imprimé dans la communication au sens large a tendance à se réduire, au profit des supports digitaux. En 2025, j’imagine 5 tendances qui dessinent des opportunités, malgré ce contexte difficile : ...