Faut-il encore se lancer dans le web-to-print en 2025 ?
C'est une question que bien des imprimeurs se posent et à laquelle il n'est pas si simple de répondre.
Dans un contexte difficile, alors que l'activité globale baisse, que les trésoreries se tendent et que les perspectives ne sont pas des plus réjouissantes, beaucoup hésitent à engager des investissements importants pour tenter l'aventure du web-to-print.
Le eCommerce n'a rien d'évident, cela demande du temps, des compétences nouvelles, des budgets et la capacité à expérimenter. Le marché apparait comme saturé à bien des égards , avec des leaders en place qui se livrent une furieuse guerre des prix et des enchères sur les ad words.
L'offre semble également se niveler avec des présentations de sites et des gammes de plus en plus standardisés.
Cumulés, ces arguments tendent à décourager celles et ceux qui voudraient se lancer. Et pourtant...
Il reste encore de la place dans l'imprimerie en ligne. Tout d'abord, auprès de vos clients qui commandent déjà sur le web. En leur proposant un nouveau canal de vente , ouvert H24, vous enrichissez votre service client, et vous avez la possibilité de fidéliser vos clients.
Et puis sans viser la France entière, un site vous permet d'élargir votre zone de chalandise à des régions limitrophes, en soutien à vos forces de vente.
Enfin, à l'heure de l'IA omni-présente, les comportements d'achats évoluent. Et chaque dirigeant doit préparer son entreprise à ces mutations : créer un site bien référencé et pertinent, c'est augmenter ses chances d'être visible sur les IA de recherche comme Chat GPT.
En synthèse, oui il est encore pertinent de se lancer dans le web-to-print aujourd'hui. Mais pas n'importe comment, pas sous stratégie, pas sans histoire à raconter et pas sans un positionnement murement réfléchi. Le marché dispose encore de belles
opportunités, que ce soit sur des verticales comme le packaging ou l'étiquette, sur des zones géographiques, précises, via des canaux innovants ou dans des modes différents, comme le print-on-demand.